1. |
À l'eau de rose
04:03
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C’est juste, ça se déguste
C’est un partage à l’improviste
L’exploration d’une piste
Aucune raison que j’y résiste
C’est la délicate espérance
D’un lendemain sans prudence
D’une nuit dense et dans ces moments là
Je ne réponds plus de moi
C’est rare, sensible,
La façon dont tu es cible
Ça démarre timidement
Ça grandit c’est tellement puissant
Puis sans rien dire, sans prévenir
Sentiment par sentiment
Ça nous bouscule et ça dérive
Et l’émotion est tellement vive
C’est triste mais dans le bon sens
C’est bourré de non-sens
Mais tellement beau, tellement fort
Ça ne demande qu’à éclore
Je ne demande qu’à te connaître
Ça demande du temps peut-être
Mais là ce soir ça n’est qu’un instant
C’est triste et c’est tellement prenant
C’est dans nos tripes c’est notre trip
Notre drogue notre héroïne notre érotisme
Qu’on se séduire en un regard
Que nos mains se touchent sur un retard
Un mouvement voulu trop lent
Et le frisson est insolent
Imprudent, impulsif, agréable, agressif, égoïste
C’est nos corps qui se répondent
Et temps que le monde est monde
C’est humain, c’est rien
C’est sain, c’est serein
C’est grandiose, en tous cas si on ose
Il faudrait que l’on se pose
Se mettre à l’aise sur un malaise à l’eau de rose
Il faut, il faut que j’te dise
C’est de l’amour que je déguise
On s’apprivoise de manière sournoise
Sourd à tout ce qui nous attend
Et ce moment est invincible
Un verre de trop en combustible
Et le feu prend et brûle et ravage
C’est triste et c’est tellement sauvage
Et ça détruit et on adore
On se dévore au corps à corps
Perdus l’espace et puis le temps
Et puis le feu s’efface doucement
Je te regarde dans les braises
Et le silence lourd s’impose
Car il faudra que l’on se taise
Sur un malaise à l’eau de rose
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2. |
Ocelot
04:36
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Ocelot bien plus classe
Qu’un chat d’appartement
J’arpente le Texas où je chasse les serpents
Sauvage jusqu’aux crocs
Le pas léger mais costaud
J’suis un indépendant je sors les griffes au firmament
Alors tant que je ne t’ennuie pas
Ne m’ennuie pas
Je ne suis pas de ces chats faciles
Alors tant que tu ne me vois pas
Ne me cherche pas
Je pourrais me montrer beaucoup moins docile
Un jour un peintre fou
M’a fait voir Manhattan
La jungle urbaine me dégoûte
Je veux revoir la forêt Texane
Je ne suis pas soumis
Moi chasseur de souris
Si tu m’enfermes je m’enfuie
Roi de l’évasion je voyage de nuit
Alors tant que je ne t’ennuie pas
Ne m’ennuie pas
Je ne suis pas de ces chats faciles
Alors tant que tu ne me vois pas
Ne me cherche pas
Je pourrais me montrer beaucoup moins docile
Ocelot
J’suis tombé nez à museau
Sur une fille à chapeau
Je n’suis pas pour qu’on m’apprivoise
Mais ce minois me rend tout chose
Jouant de l’or sur ma fourrure j’ai tout fait pour une aventure
Tant que je ronronne et qu’elle s’abandonne
Je veux bien vivre entre ces murs
Ocelot
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3. |
Sans lui
03:16
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Il a fumé des centaines de cigarettes chaque nuit
S’est roulé dans l’essence et d’huile s’est enduit
Mais jamais pas de chance / Jamais le feu n’a pris
Il goûte à sa souffrance jusqu’au bout c’est le prix
Il a vaincu des armées tout seul avec son épée
Il a sauté des gratte-ciel sans jamais s’envoler
Il a refusé les avances des fées et des sirènes
S’est joué de la chance / S’est retrouvé sans veine
Elle avait tout pour elle et s’est moqué de lui
Elle avait tout pour lui
Lui a tout fait pour qu’elle reste accrochée à Lui
Elle était tellement belle
Elle avait tout pourri alors… Elle s’est enfuie
Il a combattu au sabre les plus grands samouraïs
Sur les champs de bataille / Etait en première ligne
Il a traversé les mers sans aucun gouvernail
A parcouru de tout son long la muraille de Chine
Il a gravi des montagnes et arrivé aux cimes
De ces géants de tailles a sauté dans le vide
Il a brisé tout son corps du crâne jusqu’à l’échine
S’est joué de la mort / S’est retrouvé futile
Elle avait tout pour elle et s’est moqué de lui
Elle avait tout pour lui
Lui a tout fait pour qu’elle reste accrochée à Lui
Elle était tellement belle
Elle avait tout pourri alors… Elle s’est enfuie
Un jour de plus en moins pour elle ça n’était rien
Mais pour lui c’était tout ou rien selon les goûts
Ça dépendait du temps / Du moment et des gens
Qui le voyait se languir d’elle jours après nuits
Qui le voyait jours après nuits se languir d’Elodie…
Lui que tu l’aimes à l’infini
Que sans lui tu n’es rien
Que tu te sens moins belle
Oh Dis lui
Lui que tu l’aimes à l’infini
Que sans lui tu n’es rien
Que tu te sens moins belle
Oh Dis lui…
Elle avait tout pour elle et s’est moqué de lui
Elle avait tout pour lui
Lui a tout fait pour qu’elle reste accrochée à Lui
Elle était tellement belle
Elle avait tout pourri alors… Elle s’est enfuie
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4. |
À pas de loup
04:23
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J’avance à pas de loup
Sans me rompre le cou
J’avance à pas de loup
Un agneau parmi vous
J’ai dans le dos
Les plis du temps
Le sang est sot
Le sable est lent
J’avance à pas de loup
Sans me rompre le cou
J’avance à pas de loup
Un agneau parmi vous
AHOO
AHOO
Si tu es l’eau
Si tu m’entends
Retiens mes mots
Je crois en Pan
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5. |
Une vie démente
04:18
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Ta vie t’a vu / Ta vie t’a pris
Le temps d’une vie est volatile
Il faut le vivre / Il est utile
T’as vu ta vie ?
T’as pris le temps ?
T’as vécu ou pas vraiment ?
T’as viré ta vie d’avant ?
T’es venu quand ? / Je n’t’ai pas vu
Pourtant je vis les yeux ouverts
T’as l’air perdu c’est violent
T’as vu ta vie ? / Ta vie demande
Que tu la croques
Que tu l’apprennes
Que tu la pense évidemment
On est beaux quand OH
On a le sang OH
Rouge et bouillant OH
Evidemment ta vie demande une vie démente
Une vie d’amante / Vis-la maintenant
Tu approches / Alors j’m’accroche
T’es à deux doigts de t’avouer
Qu’t’as plus besoin de tes bouées
T’avais pas vu / Tant d’poésie
Dans les rues de l’amnésie
Ta vie te ramène à la vie
Tu décroches/ De tout ce qui cloche
Et tu acceptes que la recette
Puisse comporter quelques faiblesses
Car elles sont belles / Car elles sont toi
Car c’est l’essence
Qui fait qu’t’avance
Qui fait qu’ta vie va dans l’bon sens
On est beaux quand OH
On a le sang OH
Rouge et bouillant OH
Evidemment ta vie demande une vie démente
Une vie d’amante / Vis-la maintenant
Ta vie te plaît ?
T’y prend plaisir ?
L’as-tu mordu à pleines dents ?
L’as-tu vidée de tout son sang ?
Ta vie t’a plu ?
Tu t’en rappelle ?
L’as-tu vécue à cent pour cent ?
N’attend plus c’est trop grisant !
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6. |
Les monstres
07:51
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Dévoré Lille, France
À Principes évidents, influences évidentes. Dévoré se réclame autant des GAFA de la chanson française (Cabrel, Souchon,
Berger) que des nouvelles recrues Ben Mazué, Gaël Faye, Pomme. Comme ses pères, mères, frères et sœurs, Dévoré affiche sa vulnérabilité, secoue le tapis des angoisses existentielles et colmate de douceur nos vies qui en manquent cruellement.
Dévoré certes mais Dévoré vivant.
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